A l’heure de l’ADSL et de la fibre optique, le web actuel est bien loin de sa forme initiale qui comprenait des pages statiques. De plus, les usages de l’Internet ont largement évolué et les sites web aussi. Ces derniers de plus en plus complexes répondent aux divers usages des internautes partisans du web 2.0.

Si les navigateurs ont su s’adapter à ces changements en introduisant des moteurs de rendu et d’exécution (JavaScript) toujours plus performants, le protocole HTTP quant à lui n’a toujours pas évolué.

Afin de palier à ce problème majeur, l’IETF (Internet Engineering Task Force), le groupe chargé d’élaborer les standards de l’Internet, a publié une première version du protocole HTTP, laquelle se base sur les travaux de Google. En effet, le protocole SDPY, introduit par Google en novembre 2009, devrait devenir le fondement d’une nouvelle version de HTTP.

Précisons que Microsoft avait également proposé ses propres travaux en estimant que ceux de Google étaient très réducteurs. Au-delà du navigateur, Microsoft prenait aussi en compte le cycle de la batterie des appareils mobiles puisque les internautes accèdent à Internet depuis leurs  mobiles. Quoi qu’il en soit c’est le protocole SDPY de Google qui retint l’attention de l’IETF.