À peu près tous les hôtels indépendants, on le sait, sont inscrits sur ces sites, qui leur donnent une visibilité dont ils ont bien besoin au niveau international. Mais voilà que certains de ces sites ont pris l’initiative d’enregistrer des noms de domaine au nom de leurs clients, d’où cette confusion, dit Michelle Doré de l’Association hôtelière de Québec.
«Ils ont acheté, souvent, nos noms de domaine et quand vous voyez le nom de notre hôtel sur internet, bien souvent ce n’est pas chez nous que vous appelez. Et, souvent, ça confond les gens, ça crée aussi de l’insatisfaction parmi les clients parce qu’ils posent des questions et n’ont pas nécessairement les bonnes réponses.»
Pour l’Office de la protection du consommateur, ces sites de réservation sont utiles dans la mesure où ils améliorent la concurrence dans le marché.
Cette concurrence a un prix pour les hôteliers, qui doivent verser des redevances d’entre 15 % et 25 % aux propriétaires des sites de réservation.
«C’est un privilège que les consommateurs ont de pouvoir magasiner et c’est ce qui semble être le sujet de mésentente des hôteliers, en ce moment.
Je crois qu’ils pensent qu’ils n’ont pas leur juste part du gâteau», a expliqué Réal Coallier, de l’OPC.
Certains hôteliers de Québec rêvent d’un boycottage des sites de réservation.
Une arme à double tranchant puisqu’elle les priverait de cet accès au marché international dont profitent leurs concurrents des grandes chaînes.
Source: journaldequebec.com
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