Une énième vague de cyber-attaques a frappé la Corée du Sud au cours du dernier week-end mais les circonstances demeurent obscures.
Parmi les sociétés affectées figurent une filiale du groupe Seiko Epson, la banque HSBC et le bureau d’enregistrement de noms de domaine Gabia.
Les autorités considèrent que cette opération de piratage serait l’œuvre d’un groupe de hackers turcs surnommé « TG ».
Le site local de HSBC est resté inaccessible pendant une bonne heure. Mais aucune donnée confidentielle n’aurait été dérobée.
L’assaut se serait résumé à un défacement éphémère et à la perturbation de nombreuses connexions.
Le constat est plus alarmant pour Gabia : les données confidentielles de près de 350 000 Sud-Coréens qu’il stockaient se sont évaporées.
Les dernières déclarations font en effet état du vol de numéros de téléphone, d’adresses mail et de données dites cryptées, qui pourraient entre autres être des identifiants bancaires.
« Changez au plus vite votre mot de passe« , a recommandé un représentant de Seiko Epson Corporation.
Néanmoins, l’impact de ce nouvel assaut des pirates est moindre, comparée à celle survenue le mois dernier.
Présentée comme la plus grande cyber-attaque que le pays ait connue, les autorités avaient enclenché l’alerte rouge à la suite d’une série d’offensives menées contre les serveurs des instances gouvernementales et de nombreuses sociétés basées pour la plupart à Séoul.
35 millions de résidents en avaient subi le contrecoup, soit les trois quarts de la population.
Source: www.itespresso.fr